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Tout n'est que fiction

17 novembre 2010

Moi, ma vie, mon oeuvre. Oliver Riedel.

Chapitre 1.

"Amalia war der hellste Stern von allen"

Premier jour. J'ai attendu près de 3 mois ce jour, et ce jour arrivé, j'ai l'impression de redevenir un véritable enfant. Ce qui est totalement absurde puisque j'ai côtoyé Oliver Riedel pratiquement toute ma vie. Mais comment entrer dans le vif du sujet sans paraître trop formel? Ou au contraire sans paraître trop dégourdis? Cependant et à me surprise, d'entrée de jeu Olli m'a mis à l'aise.
"Si s'est un bio de star Hollywoodienne que tu veux pondre, compte pas sur moi!"
Oui, c'est bien Oliver qui m'a dit ça. Et je conçois que les gens qui ne le connaisse qu'à travers son œuvre musical ne l'imagine pas dire ce genre de chose. Là est tout le but de cette biographie. Montrer l'homme qui apparait après chaque show, j'irai même jusqu'à dire le tombeur. Mais pour pouvoir le comprendre, il faut revenir aux origines.
"J'ai eu une vie heureuse. Cette vie se résumait à une seule personne. Amalia. Ma soeur jumelle". Sans détours, il se livre, et n'a pas besoin que je lui pose de ces questions qui sonneraient tellement faux rétrospectivement.
"Amalia et moi on avait ce truc de jumeaux, cette sorte de télépathie. C'était incroyable. On a pu faire pas mal de bêtises grâce à ça... On a grandit avec notre père et sa femme. Ça se passait plutôt bien, mais le manque de notre mère était grand. Plus que n'importe quoi. Amalia aurait voulu la connaître et faire des choses que les femmes font entre elles..." Sa voix se perd, il détourne le regard pour la première fois depuis le début. "Mais elle n'en a jamais eu l'occasion. Et tout ce qui l'affectait me touchait aussi. Je suppose qu'elle a essayé de se faire une raison, mais je ne compte pas le nombre de fois où elle m'a rejoint dans mon lit sans rien dire et le matin venu elle était forte, elle ne laissait rien paraître. Elle était incroyable..."
Chaque mots est prononcé avec vénération. Il semble ailleurs, comme s'il n'était pas ici avec moi, comme s'il se parlait à lui même.

"Mais un jour cette connexion s'est rompue. On devait avoir 15 ans. De jours en jours elle s'éloignait, sans que je puisse faire quoique ce soit pour la retenir. Nous devenions deux étrangers. On ne partageait plus rien. Elle ne m'a jamais dit qu'est ce qu'il se passait en elle et je me détestais de ne plus pouvoir le deviner d'un coup d'œil. Quand j'y repense maintenant, je pense qu'elle s'est laisser mourir. Ce n'est qu'une supposition. C'est à cet âge là que j'ai réellement développé ma passion pour la musique. Le régime était sévère envers les musiciens qui ne sortait pas du conservatoire. La musique c'était mon truc à moi, quelque chose que je ne pouvais pas vraiment partager avec elle. J'aurai pu la faire chanter ou jouer d'un instrument, j'aurai du me battre pour faire naître une passion en elle, peut importe la quelle, simplement pour que nous soyons de nouveau au même niveau, que nous formions de nouveau un tout."

"Notre père, qui entre temps avait divorcé est mort lorsque nous avions 17 ans. Je crois que ça été un coup plus dur pour moi que pour elle. Amalia était encore dans la vénération de notre mère, elle continuait à l'idéaliser mais sans moi, je ne faisais presque plus partit de sa vie. Ma sœur a suivi mon père dans la tombe seulement 4 mois après celui-ci. Elle s'est laisser mourir." Oliver prononce cette dernière phrase en me transperçant du regard, un regard plein de rancœur mais surtout de détresse. "Je ne comprend toujours pas comment est-ce possible qu'une jeune fille de 17 ans meurs simplement du jour au lendemain. Elle était en parfaite santé physique. Elle s'est donc bel et bien laisser mourir." Le jugement est sans appel. S'en suit un long silence de plusieurs minutes que je n'ose briser. Je ne sais pas comment lui demander de poursuivre ou plutôt si je dois lui demander de poursuivre.

Il relève les yeux et abrège mes interrogations d'une seule phrase: "Je devrais l'en remercier."

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17 novembre 2010

Moi, ma vie, mon oeuvre. Oliver Riedel.

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Moi, ma vie, mon œuvre. Oliver Riedel.


Et si un jour Rammstein n'était plus? Et si un jour quelqu'un
avait la chance de pouvoir écrire la biographie de l'un des membres? Et si ce membre était Olli?
Cette fiction est une sorte de longue interview du grand chauve, qui n'est peut-être pas celui que l'on pense.


Alex Rothe. Fils de Thomas Rothe, propriétaire d'un restaurant à Berlin, le Prater, mais aussi élément actif du management du géantissime groupe allemand Rammstein.Rammstein, le nom est lâché. J'ai vécu une grande partie de mon enfance et adolescence dans l'ombre de ce groupe. Mon père m'en chantait les louanges jours et nuits. Et il se jetait des fleurs par la même occasion. Il ne s'est passer un jour sans qu'il ne nous rappel à ma mère et moi combien il a été chanceux de suivre le groupe depuis le tout début. Chanceux? Oui c'est bien le mot! Qui aurait cru que ce petit groupe berlinois allait passer des petits clubs allemand aux plus grand stades d'Europe? L'histoire, nous la connaissons. Nous savons tous qu'ils ont eu près de 15 ans de carrière couronnés de succès. La fin du groupe, brutale, n'a fait que renforcé la légende autour de celui-ci. Jamais personne n'a su pourquoi subitement, en Janvier 2012, le groupe a publié un communiqué officiel annonçant la fin du groupe. Et si mon père a jamais su le fin mot de l'histoire il n'en a jamais parler à personne.

Comment m'est venu l'idée d'écrire la biographie de Oliver Riedel, ex-bassiste du groupe Rammstein?
Saskia Lindemann, soeur du grand Till Lindemann m'a inspiré en une seule phrase. "Oliver Riedel? Je ne vois pas de qui tu parles". Cette phrase n'a pas de sens pour qui ne connait pas Olli. Il m'a fallut 5 ans pour en saisir tout le sens. Oliver Riedel, bassiste de Rammstein n'existe pas. A nos yeux il n'est qu'un masque. Avoir la chance de coutoyer le groupe souvent pour ne pas dire au quotient m'a permis de connaitre Olli. Le vrai Olli.
C'est en Mars 2012, quelques mois après la mort de Rammstein, que j'ai enfin eu le courage de lui parler de mon projet de biographie. SA biographie. Il a d'abord refusé. A quoi bon maintenant que la légende était morte et enterré? Il a cependant accepté de se livrer à moi, en l'honneur de l'amitié qui le lie à mon père. C'est donc par séance de 2h, pendant 2 mois, que le grand Oliver Riedel a accepté de "lever le voile sur ces 2m de long" selon ses propres mots.

Écrire le préface de ce livre m'est un terme à deux ans de travail. Deux ans de nuit passer à chercher mes mots. Essayer de mettre des mots sur mon ressentit par rapport à tout ses propos. Les siens et ceux de toutes les autres personnes qui ont acceptées de se prêter au jeu de l'interview et que je remercie. Ils ont tous une façon différente de voir Olli, s'accordant au degrés d'amitié qu'ils ont avec lui mais tous s'accorde à dire que Oliver Riedel n'existe pas.

18 août 2010

Entre deux mondes

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Ce blog regroupera des fictions de toutes sortes.

Bonjour ou bonsoir. Je doute que quinconce passe un jour par là mais pour la forme je vais faire une petite présentation. Je ne suis pas ici pour raconter ma vie en long en large et en travers. A quoi bon? Ce n'est pas la vie réel. J'ai un nom: Nele, Amandine, Antinea, Marina. Celui que tu me donneras. Le lecteur a le pouvoir ici. Tu peux me faire à ton image ou penser que je suis ta voisine de palier peu importe. Il y a simplement une chose non négligeable que tu dois savoir. 

Rammstein. Ce mot, ce groupe me fait vivre. Il me rend réel. Il m'inspire. C'est la raison d'être de ce blog.

La plupart des fictions que tu liras ici seront basées sur le groupe mais qui sait, peut-être que j'écrirai sur un tout autre sujet, selon l'inspiration. Les fictions pourront faire plusieurs chapitres ou juste quelques lignes.

Je n'active pas les commentaires parce que ce n'est pas mon but. 

Au revoir.

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